Qu’est ce qu’une assurance emprunteur ?

L’assurance emprunteur, relative à un crédit immobilier, présente trois objectifs. Cette assurance protège l’emprunteur, sa famille, et bien évidemment la banque finançant l’achat immobilier. Dans le cas où le débiteur ne peut plus rembourser son prêt, alors l’assureur intervient. Pour la plupart des personnes, cette assurance n’est qu’un passage pour obtenir un crédit, un coût additionnel dont on ne sait pas exactement ses vraies fonctions. Bien sûr, c’est un passage indispensable pour l’obtention de crédit (puisque, même si l’assurance emprunteur n’est pas obligatoire, toutes les banques l’exigent), néanmoins, cette dernière possède une fonction, ainsi qu’un véritable intérêt.

Assurance emprunteur : qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’un contrat individuel ou collectif garantissant le remboursement d’un prêt. L’assurance emprunteur pour les crédits immobiliers protège simultanément les emprunteurs et la banque qui prête. Elle permet de couvrir les risques de prévoyance lourde, PTIA (perte totale et irréversible d’autonomie), décès, cessation de travail de l’assuré en raison d’invalidité ou d’incapacité. Dans le cas d’invalidité permanente partielle et d’incapacité, ce sont les garanties qui s’occupent du remboursement des échéances de prêts. Il faut noter que les niveaux de garanties varient en fonction de chaque contrat d’assurance emprunteur. Est-elle obligatoire ? Non, elle est facultative, cependant, les banques l’imposent presque toujours. L’assurance emprunteur nécessite d’être souscrite avec les autres garanties. Si elle est absente, il peut arriver que les banques prennent en garantie des contrats d’assurance-vie épargne au moyen d’un nantissement du contrat ou déléguer la créance.

Les formalités médicales

Les tarifs en assurance de prêt varient selon l’état de santé de l’assuré. Pour que le risque soit bien mesuré dès la souscription, l’assuré doit se soumettre à des formalités médicales qui sont plus ou moins lourdes, en fonction de son âge à l’adhésion, ainsi que le coût des capitaux empruntés à garantir. Généralement, l’assureur demande au débiteur de remplir un document dans lequel des questions sur son état de santé actuel sont inscrites, ainsi que ses antécédents (traitement en cours, hospitalisations, accidents, opérations antérieurs…). Après avoir analysé ce questionnaire, ou dès le début selon l’âge ou de l’importance du niveau de garantie, l’assureur peut demander des questions plus détaillées et des bilans ou examens médicaux afin que son médecin-conseil puisse avoir des résultats précis.

Perte d’emploi

Dans le cas où l’assuré est licencié par son employeur, la garantie perte d’emploi s’active. Il faut savoir que le niveau de prise en charge varie en fonction de l’assureur, néanmoins, le niveau d’indemnisation est, généralement, partiel. La somme remboursée à la banque varie effectivement entre 30 % et 80 % à peu près des mensualités. Il existe deux types de remboursements que l’assurance peut proposer : un remboursement fixe ou une prise en charge évolutive. Dans le premier cas, c’est l’emprunteur qui choisit la part remboursée par l’assurance. Toutefois, la police d’assurance s’élève selon le niveau d’indemnisation. Quant au second cas, il s’agit par exemple d’un remboursement de 30 % des mensualités la première année, ensuite pour les deux années qui suivent, sera un remboursement de 80 %.